Renforçons l’esprit d’entreprise et la libre-concurrence, ce sont les bases de l’innovation et de la réussite économique
Une économie libre est un atout pour la prospérité de notre pays. Un Etat fort qui se concentre sur ses tâches essentielles et qui favorise une concurrence équitable est également un élément important aux yeux d’Écologie au Centre. Dans de nombreux domaines, cette concurrence est aujourd’hui restreinte ou faussée. En effet, la législation du marché du travail n’est pas adaptée à la réalité du marché. La digitalisation et les nouvelles formes de travail ont profondément modifié la vie économique. Les services qui étaient autrefois assurés par un monopole, souvent détenu par l’État, peuvent maintenant être mis à disposition sur un marché libre (par exemple les télécommunications). Par ailleurs, un nombre croissant de personnes ont aujourd’hui plusieurs employeurs ou exercent comme travailleurs indépendants. Nous devons tenir compte de ces changements pour que notre système économique et notre marché du travail demeurent compétitifs sur le plan international.
Projet d’avenir 7 : Marché du travail libéral et concurrence équilibrée
Un Etat aussi peu interventionniste que possible combiné à une concurrence équitable sont les éléments essentiels des marchés équilibrés. En France, monopoles divers, régulations et distorsions du marché empêchent une concurrence équilibrée. Écologie au Centre exige un assainissement de cette situation.
- Les obstacles législatifs et administratifs constituant un frein à l’innovation et au développement durable (par exemple l’économie de partage ou l’économie circulaire), doivent être levés. Ils empêchent nos entreprises de se tourner vers des modèles économiques d’avenir. Les règles légales existantes qui font la distinction entre le travail indépendant et le travail salarié ne sont plus adaptées à l’ère numérique et elles doivent par conséquent être adaptées.
- Les lois façonnées par certains lobbys, qui ne servent qu’à protéger des industries ou des entreprises individuelles,
doivent être abolies.
Projet d’avenir 8 : les entreprises appartenant à l’Etat se concentrent sur le service public
L’État et les entreprises publiques assurent des tâches centrales dans le domaine des infrastructures et du service public. Ce rôle de l’État doit perdurer dans les limites strictes qui lui sont fixées. La présence de l’État et des entreprises qui lui sont liées sur les marchés privés, porte préjudice à notre économie, en induisant une concurrence biaisée. En effet, la large couverture du marché et les capitaux conséquents provenant du monopole garanti par l’État, offre à ces entreprises un avantage concurrentiel.
Projet d’avenir 9 : Optimiser l’utilisation des recettes fiscales sans augmenter les impôts
Des taux d’imposition attractifs constituent un avantage compétitif important pour les particuliers et les entreprises. L’attractivité future de notre pays dépendra de cette fiscalité avantageuse. Nous devrons décider d’allégements fiscaux ciblés et économiquement rentables. Il est important que ces derniers ne soient pas axés sur des intérêts particuliers ou ne déploient pas les effets souhaités. Le système fiscal doit être simplifié et rendu conciliable avec les objectifs de durabilité grâce à des incitations écologiques ciblées.
- Par souci d’efficacité et d’équité, les futurs allègements fiscaux devraient profiter au plus grand nombre possible de personnes et d’entreprises, plutôt que de servir les intérêts d’une industrie ou d’un lobby.
- Des déductions fiscales ciblées peuvent jouer un impact majeur, par exemple pour la rénovation écologique des bâtiments ou pour la conciliation de la famille et du travail. Elles peuvent toutefois présenter un effet d’aubaine pour les revenus élevés ou même créer des incitations inappropriées, si des avantages fiscaux sont par exemple accordés pour une mobilité non durable. Le système fiscal doit donc devenir plus simple et plus efficace.
- Nous appelons à une forte diminution des impôts de production de nos entreprises afin que ceux ci soient comparables à ceux de nos principaux partenaires européens. Pour nos entreprises, nous soutenons la suppression ou l’allègement de l’impôt pour les investissements durables et la constitution de fonds propres. Les investissements dans les secteurs non durables (par exemple les combustibles fossiles) devraient être soumis à une charge fiscale plus élevée.