Responsabilité propre de l’individu et solidarité
Notre politique mise sur l’alliance de la responsabilité individuelle et de la solidarité. Le soutien de l’État doit être adapté au cas par cas. Ce sera uniquement ainsi que l’on mettra en place les bonnes incitations et notre système social restera financièrement supportable.
L’État doit promouvoir tant la solidarité que la responsabilité propre de l’individu. Le soutien de l’État doit être accordé avec modération, adapté au cas par cas.
Pour un soutien misant sur de bonnes incitations
Le soutien de l’Etat doit être accordé avec modération, adapté au cas par cas et aménagé de sorte à largement inciter ses bénéficiaires à améliorer leur revenu ou à réintégrer le marché de l’emploi. Nous saluons des mesures incitant les employeurs à engager davantage d’employés qui n’offrent pas une pleine capacité de rendement.
Pour une prévoyance vieillesse durable qui respecte l’équité entre les générations
Nous soutenons le principe éprouvé des trois piliers de la prévoyance vieillesse adopté par de nombreux pays de l’UE (un pilier de répartition garantissant une retraite pour tous, un pilier de capitalisation financé par l’employeur et un pilier individuel, ces deux derniers piliers étant regroupés dans une caisse de pensions). Cependant, nous sommes d’avis que le moment du départ à la retraite doit être flexibilisé, indépendamment du sexe, et que les charges doivent être réparties de façon équitable entre les générations. Le régime solidaire de répartition des dépenses poursuit l’objectif d’une redistribution, alors que la caisse de pension doit garder son rôle de prévoyance personnelle. Le montant de la pension doit être fonction des contributions versées. Pour maintenir l’équilibre des systèmes d’assurances sociales étatiques, il faut un frein à l’endettement et ne distribuer que des rentes financièrement supportables sur le long terme.