Norman Borlaug, l’homme qui a sauvé un milliard de vies !
Il s’agit certainement tout à la fois du discret et du plus grand héros de l’humanité. On estime que ses travaux ont permis de sauver un milliard d’humains de la famine.
Norman Borlaug était agronome et a inventé par croisements et sélections des variétés de semences de blé à fort rendement adaptées aux climats tropicaux. Ses travaux furent récompensés par le prix Nobel de la paix en 1970.
La transition démographique sur l’ensemble de la planète est en cours mais nous savons avec certitude que la population humaine passera par un maximum de dix millards d’individus en 2100 avant de décroitre. Le niveau de vie moyen va continuer à augmenter, et c’est une excellente nouvelle (c’est d’ailleurs une condition nécéssaire de la transition démographique). La demande de nourriture va donc fort logiquement augmenter par la conjugaison des effets de l’augmentation du nombre de personnes à nourrir et de la prospérité moyenne qui augmentera permettant l’accès du plus grand nombre à une nourriture plus riche.
Pour nourrir le monde en 2100, les spécialistes estiment qu’il faudra doubler la production de nourriture par rapport à la production actuelle…D’ou l’importance de financer la recherche agronomique ! Nous aurons certainement besoin de nouveaux chercheurs de la trempe de Norman Borlaug pour répondre à ce défi, tout en respectant les sols. Respecter les sols n’est pas une coquetterie d’écologistes…C’est une nécessité pour que l’agriculture, et notre production de nourriture, soit durable.
Un autre axe de travail auquel nous tenons beaucoup à Écologie au Centre est la lutte contre le gaspillage alimentaire. Aux USA par exemple, des recherches ont montré que 40% de la nourriture est gaspillée pour différentes raisons ! Il y a énormément de choses à faire dans ce domaine…
Pour répondre aux défis écologiques que nous devons résoudre, la science et l’innovation seront indispensables afin de trouver les meilleurs arbitrages entre la protection de la nature et les besoins des hommes. La recherche et le progrès des connaissances ne sont pas les ennemis de l’écologie mais ses alliés indispensables.