Protection de la vie marine : L’exemple inspirant de Hawaï

L’histoire récente de la grande réserve de Papahānaumokuāke située autour de Hawaï a montré qu’une politique volontariste en matière de protection de la vie marine peut être bénéfique à tout le monde. 

Il y a quelques années, les Etats-Unis ont décidé de faire de cette zone qui comprend de nombreux atolls et des lagunes une réserve naturelle protégée.

La pêche y est strictement interdite. 

La zone s’étend sur 1,5 million de km2. 

Il s’agit d’une des aires marines protégées les plus grandes du monde

l’augmentation des populations de thon jaunes à l’intérieur de la réserve a été spectaculaire.

En périphérie de la réserve, les pécheurs constatent une augmentation substantielle des prises de thon jaune (+54% entre 2016 et 2019 !).

Pour les pécheurs des environs, les captures sur l’ensemble des espèces locales ont augmenté de 8%…L’installation de la réserve s’est donc révélée gagnante pour eux.

L’objectif premier de cette réserve de vie marine était la protection des baleines et des tortues, cet objectif a été atteint mais l’impact positif de cette réserve sur les autres espèces marines et sur la pêche est inattendu et c’est vraiment une bonne surprise.

La COP 15 biodiversité va s’ouvrir au Canada…La question des réserves naturelles marines devrait être abordée. 

Les défenseurs de l’environnement poussent pour que soit adopté un objectif 30 X 30. 

L’idée serait d’ici à 2030 de protéger 30% des océans de la planète.

Ce type de protection est très efficace. 

Les zones sanctuaires où l’activité humaine est limitée permettent à la nature de se régénérer à une vitesse incroyable. 

Cela permettrait notamment d’éliminer de ces zones la pêche industrielle qui est particulièrement destructrice.